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Patrimoine

Eglise Sainte-Madeleine

La chapelle primitive du XIII siècle était succursale de Saint-Jean-Baptiste de Dammartin et desservie par les prieurs-curés. Elle est érigée en paroisse autonome par Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux, le 7 avril 1530. Sa réfection date de cette époque. Elle comporte un vaisseau central et deux collatéraux aboutissant à un chevet octogonal, soutenu à l’extérieur par deux arcs-boutants finement sculptés à mi-hauteur. Lors de travaux, une litre funéraire ornée du blason du prince de Condé a été mise au jour.

 

Mairie de Longperrier XIX e siècle – rue de Maincourt

Cette maison de maître, devenue récemment la mairie, ainsi que de grands bâtiments agricoles, rénovés et transformés en logements locatifs, autour d’une cour, sont les derniers éléments de l’important corps de ferme dit de l’abbaye de Chaâlis qui, avec plus de 285 arpents de terre, a été vendu comme bien national le 7 janvier 1791 au député Louis Michel Le Peletier de Saint-Fargeau. Malgré son sang noble, ce dernier a embrassé la cause révolutionnaire et voté la mort de Louis XVI. Agressé et mortellement blessé par un royaliste au sortir d’un dîner, il est mort le 20 janvier 1793. Au XIX siècle, la ferme subit des modifications, notamment la construction de cette maison.

 

Piliers XVII e siècle – 2, rue de Maincourt

Ces trois gros piliers supportaient les deux grands portails contigus de la ferme de l’abbaye de Chaalis. Cette abbaye cistercienne de l’Oise l’avait reçue en échange foncier le 4 octobre 1666, contre les étangs de Commelles, proches de Chantilly. Par cette transaction, Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé, seigneur de Dammartin-en-Goële, qui avait acquis cette ferme la veille, voulait parfaire les regroupements fonciers autour de son domaine de Chantilly.

 

Calvaire de Longperrier XIX e siècle- rue Jehan de Chambly

Cette croix, qui a pu servir de reposoir lors de processions, marque une importante croisée de chemins. Véritable plaque tournante, le carrefour qu’elle marque est à la jonction de cinq itinéraires. Il marque également la reconnaissance des Longperrois épargnés lors d’une épidémie de peste ou de choléra.

 

Le puits XIX e siècle- rue du Hamel

Durant des décennies, ce puits a été le cœur de ce hameau de Longperrier, surnommé La Russie. Pour les habitants, les corps de Russes tués lors de l’invasion de la France en 1814, y avaient été jetés, hypothèse que dément peut-être la découverte de crânes et d’ossements dans un puits trouvé dans la rue Maincourt. Le hameau est aujourd’hui absorbé par une urbanisation croissante.

 

Ancienne Mairie / Ecole XIX e siècle- rue du Vivier

École au rez-de-chaussée, mairie à l’étage, telle a été la double affectation de ce bâtiment. Le nom de la petite place où il se situe honore un ancien maire, Henri Sainte-Beuve, d’une longévité administrative remarquable.

 

Monument François Noblat

Le 21 décembre 1870, une voiture de la poste prussienne installée à Dammartin-en-Goële, revenant de Gonesse sous escorte, s’arrête à l’auberge de Denis Brot. Excités par la boisson, les soldats malmènent l’aubergiste. Blessé au bras, ce dernier court demander de l’aide au maire, François Noblat, qui ramène le calme et expulse les soldats ivres. L’un d’eux le rejoint cependant et l’abat traîtreusement d’une décharge de fusil à l’endroit même où, le 21 septembre 1890, est érigé ce monument commémoratif.


Page mise à jour le 22 juillet 2020